M. Djavanchir Feyziyev, député du Parlement d’Azerbaidjan et membre du Groupe interparlementaire Azerbaidjan-France au sein du Parlement
Monsieur Djavanchir Feyziyev, député du Parlement d’Azerbaidjan et membre du Groupeinterparlementaire Azerbaidjan-France au sein du Parlement, Ambassadeur de la ville de Colmar en Azerbaidjan répond à nos questions sur l’activité de ce groupe. Monsieur Feyziyev, les relations entre l’Azerbaidjan et la France sont excellentes ces dernières années. Vous êtes membre du groupe interparlementaire, dirigé par Mme Mehriban Aliyeva, Première Vice-Presidente de L’Azerbaidjan. Pendant ces années le groupe interparlementaire Azerbaidjan-France a fait beaucoup de travaux dans ce domaine. Que pouvez-vous dire à ce sujet ?
- Vraiment, d’une année à l’autre les relations entre l’Azerbaidjan et la France ne n’ont cessé de se renforcer et deviennent de plus en plus fructueuses. Comme vous l’avez déjà dit, Madame Aliyeva était présidente du groupe interparlementaire pendant dix ans et elle a fait beaucoup d’efforts pour intensifier les relations entre les deux pays tant dans le domaine de la culture que dans celui de l’humanitaire. Pendant ces années de nombreux évènements ont été organisés en France pour faire connaitre l’Azerbaidjan. A l’inverse, plusieurs évènements ont été organisés en Azerbaidjan pour promouvoir la France. Les visites officielles des présidents des deux pays, l’ouverture d’un lycée français puis d’une Université Française à Bakou, ainsi que l’ouverture de la Maison Culturelle d’Azerbaidjan à Paris ont contibué à l’élargissement des relations politiques, économiques, culturelles et humanitaires. A présent, plus de cinquante compagnies françaises se sont installées en Azerbaidjan, des centaines d’étudiants font leurs études en France, les échanges commerciaux entre les deux pays augmentent chaque année. La confiance politique et économique entre nos deux pays s’est renforcée de façon inédite. Voilà l’excellent résultat des activités mutuelles pendant ces dix dernières années.
Le groupe interparlementaire Azerbaidjan-France est plus actif et organise plusieurs rencontres, manifestations en France et en Azerbaidjan. Parlez-nous de ces initiatives, s’il vous plait...
Les groupes interparlementaires ont été organisés au sein du Milli Majlis et au sein du Sénat français. Nous nous rencontrons régulièrement pour discuter des liens politiques, économiques, culturels entre nos pays. L’échange d’opinions entre collègues sur les différents sujets de notre coopération est très important et fructueux. Bien sûr un des sujets essentiels est le rapprochement des liens humanitaires entre les citoyens de nos deux pays. Dans ce but nous avons proposé à nos homologues français de signer des protocoles de coopération entre des villes françaises et des villes azerbaidjanaises. Cela a été accepté par plusieurs villes de France. Aujourd’hui nous avons des Chartes d’Amitié et de coopération entre plus de 10 villes de part et d’autre. A noter leur bon fonctionnement. Les villes azerbaidjanaises sont présentes dans les marchés de Noël des villes françaises et dans différentes expositions organisées en France. De la même façon, les compagnies françaises sont présentes dans les expositions organisées en Azerbaïdjan. La coopération dans le domaine pédagogique est très bonne. Chaque année six professeurs de français partagent leur expérience dans le domaine de l’enseignement de la langue française dans les écoles et à l’Université Pédagogique de Chéki. C’est une très bonne expérience pour les étudiants de Chéki ainsi que pour les professeurs de français, qui viennent de Colmar. Cet échange est réglé par la Charte d’Amitié signée entre Chéki et Colmar il y a deux ans. Plusieurs hommes d’affaires de Chéki et de Colmar ont effectués des visites pour établir des liens commerciaux.
Quels projets seront réalisés à l’avenir ?
Beaucoup d’idées sur la coopération dans le domaine agricole existent. Nous avons déjà des milliers d’hectares de vignobles plantés par les compagnies françaises dans différentes régions d’Azerbaïdjan. Nous avons toutefois besoin de spécialistes pour développer l’industrie agricole. En France, elle a un niveau d’excellence et nos amis français nous apportent leur aide à tout moment. Il est à noter également certains projets dans le domaine du tourisme. Nous essayons d’établir de bonnes relations entre les agences touristiques des deux pays dans le but d’attirer un grand nombre de touristes dans nos pays respectifs. Je n’ai aucun doute quant à la réussite de nos projets communs.
Merci beaucoup !
Propos recueillie par Zeynab Kazimova